- #théâtre
Je parle à un homme qui ne tient pas en place
19 > 31.03.2019
Plongé dans la solitude de l’océan, le navigateur Thomas Coville s’est lancé dans une course effrénée contre le temps et les éléments. Resté à terre, Jacques Gamblin suit le périple de son ami et tente de communiquer avec lui. Avec Je parle à un homme qui ne tient pas en place, le comédien met sa verve légère et poétique au service d’une aventure humaine sensible et hors norme.
Tarifs
- plein tarif 28 €
- tarif réduit 20 €
- tarif abonné 104 15 €
- tarif adhérent 104 15 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
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→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
durée indicative : 1h30
abonnement : spectacle de la liste
→ A+ "je suis curieux"
Dans la presse
C’est à la fois un texte « qui ne va pas qu’à la surface des choses », une mise en scène sensible et poétique qui met des points sur les i des rêves les plus téméraires, avec l’eau partout qui miroite et dans son sillage, une amitié à bord, solide et inspirée ! À voir !
Julie Cadilhac, La Grande Parade
En 2014, Thomas Coville réitère son pari fou de battre le record du tour du monde en solitaire - alors de 57 jours, 13 heures, 6 minutes et 27 secondes - et part à l’assaut des océans sur son trimaran de 30 mètres. Son ami Jacques Gamblin, qui suit son périple avec assiduité, entame avec le navigateur une conversation à sens unique. C’est cette double aventure, celle du marin luttant seul contre les éléments ainsi que celle vécue par procuration par l’ami resté à terre, que nous raconte Jacques Gamblin. Une aventure sensible à hauteur d’homme. Avec l’humilité d’une bouteille jetée à la mer, l’acteur déroule quelques-unes de ses dizaines de lettres envoyées au navigateur, autant de « mots qui ont toutes les chances de s’évaporer ». Grâce à une scénographie qui alterne projection d’images satellites, cartes maritimes et vidéos d’une caméra embarquée sur le bateau, le spectateur peut prendre la mesure de l’espace qui sépare les deux hommes. « On ne peut pas raconter un voyage, c’est une autre solitude de ne pouvoir le raconter », explique l’acteur. Avec cette verve poétique teintée d’humour qu’on lui connaît, Jacques Gamblin nous embarque avec légèreté, là où les mots parfois achoppent : sur les rivages du sensible.
Distribution
collaboration à la mise en scène : Domitille Bioret
collaboration artistique : Bastien Lefèvre, Françoise Lebeau, Pablo Tegli
scénographie, vidéo : Pierre Nouvel
création sonore : Lucas Lelièvre
création lumières : Laurent Béal
costumes : Marie Jagou
régie générale et lumières : Eric da Graça Neves
régie son et vidéo : Antoine Prost