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Chauvet-Pont d'Arc : l'inappropriable
13.10.2018 > 06.01.2019
Raphaël Dallaporta a conçu spécialement pour la grotte Chauvet, célèbre pour abriter les premiers dessins connus de l'Humanité, un dispositif de prise de vue automatisé qui lui a permis de recomposer en images ses volumes complexes et ses détails. En montrant sur grand écran ces prises de vue en noir et blanc, déployées sous forme de planisphères, accompagnées d'une composition sonore conçue spécialement, l'installation offre une lecture inédite de ces paysages et instaure, au-delà du témoignage archéologique, un nouveau rituel avec l'image.
Tarifs
tarif plein 5 €
tarif réduit 3 €
tarif abonné 2 €
tarif pass 104 2 €
tarif - 15 ans 2 €
tarif - 6 ans 0 €
billetterie :
→ en ligne
→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
1 billet acheté = 2 expositions à visiter
(Raphaël Dallaporta / Mathieu Pernot)
durée estimative totale : 1h
fermeture de la billetterie : 18h
librairie éphémère ouverte tous les week-ends
Dans la presse
Le nouveau travail de Raphaël Dallaporta nous plonge dans un espace-temps riche de 36 000 ans d’histoire. Une immersion dans la grotte Chauvet-Pont d’Arc, en Ardèche, qui se traduit visuellement, par des panoramas morcelés, fascinants et intrigants.
Mathieu Oui, Fisheye
Qui n'a jamais rêvé de se retrouver face aux premiers dessins connus de l'Humanité ? Dans les gorges de l'Ardèche (dans la région Auvergne-Rhône-Alpes), le site géologique de la grotte ornée du Pont d’Arc, dite Grotte Chauvet, ceux tracés par nos ancêtres furent naturellement préservés pendant plus de 20 000 ans avant d’être redécouverts en 1994. Si l'accès en est depuis strictement réservé aux scientifiques, quelques exceptions sont faites. Lauréat en 2014 d'un concours photographique, Raphaël Dallaporta a conçu spécialement pour la grotte un dispositif de prise de vue automatisé qui lui a permis de recomposer en images ses volumes complexes et ses détails. Lors de trois descentes, il a capturé plusieurs panoramas pour saisir toute l'intensité des lieux. En montrant sur grand écran ces prises de vue en noir et blanc, déployées sous forme de planisphères, accompagnées d'une composition sonore conçue spécialement, l'installation offre une lecture inédite de ces paysages. Le visiteur est immergé dans des images au mouvement légèrement déstabilisant, qui agit, explique l'artiste, comme une « métaphore du mouvement du monde, de la rotation de la terre et des planètes, référence à l’hypothèse anthropologique selon laquelle les cavernes et le cosmos seraient reliés ». Une manière, au-delà du témoignage archéologique, d'inviter le visiteur à prendre le temps d'un nouveau rituel avec l’image.
Chauvet – Pont d’Arc: l’inappropriable est publié par les éditions Xavier Barral.
Distribution
musique : Marihiko Hara
installation multimédia : on-situ