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Espæce
07 > 13.12.2017
avec le Théâtre de la Ville
Espèces d’espaces est le titre d’un essai de Georges Perec. Espèce et Espace sont aussi deux obsessions poétiques, philosophiques et scénographiques d’Aurélien Bory.
Avec Espæce, mot-valise qui contracte les deux notions, le créateur polymorphe donne à voir les habitants lettrés d’une œuvre polysémique… En proie au jeu hasardeux d’un grand mur sur roulettes, cinq interprètes déploient des trésors de grammaires gestuelles. Rhétorique de l’enfermement, dynamique de l’échappée. D’aplatissement en contorsions, les comédiens, danseurs et acrobates rivalisent d’imagination avec la paroi mouvante.
Tarifs
- tarif plein 28 €
- tarif réduit 20 €
- tarif abonné 104 15 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
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→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
abonnement : spectacle de la liste
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Dans la presse
Un spectacle sans paroles, musical, où la poésie des corps des circassiens et des comédiens se confronte au mur du fond de scène. C’est magique.
Stéphane Capron, Scène Web
Après l’installation-performance Sans objet ou le spectacle Les Sept Planches de la ruse (présentés au CENTQUATRE-PARIS en 2016), l’inventeur de formes « indisciplinaires » met à nouveau l’espèce humaine en boîte – à illusions. Espæce donne à voir un concentré d’humanité en prise aux mailles d’une scénographie atypique : les habitants lettrés d’une œuvre polysémique… Espæce est un mot-valise poétique qui contracte l’espace et l’espèce aussi chers à l’écrivain oulipien qu’au concepteur de théâtre visuel et physique. Loin de toute tentative d’adaptation littéraire, cinq interprètes apprivoisent, sur scène, la dynamique des contraintes.
En proie au jeu hasardeux d’un grand mur noir sur roulettes, Guilhem Benoît, Mathieu Desseigne Ravel, Katell Le Brenn, Claire Lefilliâtre et Olivier Martin-Salvan, déploient quelques trésors de grammaires gestuelles : dialogue avec la structure piégeante ; rhétorique de l’enfermement ou dynamique de l’échappée ? D’aplatissement en contorsions, les comédiens, danseurs et/ou acrobates débordent d’imagination face au mur mouvant, qui tord et scinde sans cesse leur antre. « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner », disait Perec. Créer, pour Aurélien Bory, c’est inciter des corps à trouver leur place dans l’espace vide du plateau : aider des êtres à s’insérer, s’incorporer dans le monde, afin d’y imprimer leurs propres histoires.
Distribution
conception, scénographie et mise en scène : Aurélien Bory
interprétation : Guilhem Benoit, Mathieu Desseigne Ravel ou Nicolas Lourdelle, Katell Le Brenn ou Lise Pauton, Claire Lefilliâtre, Olivier Martin-Salvan
collaboration artistique : Taïcyr Fadel
création lumière : Arno Veyrat
composition musicale : Joan Cambon
décor : Pierre Dequivre
automatismes : Coline Féral
costumes : Sylvie Marcucci, Manuela Agnesini
régie générale : Arno Veyrat
régie plateau : Thomas Dupeyron, Mickaël Godbille
régie lumière : Carole China
régie son : Stéphane Ley ou Bernard Lévéjac