- #théâtre
La Ville
mise en scène : Yordan Goldwaser / texte : Martin Crimp
07 > 08.12.2019
dans le cadre du Festival Impatience
Un couple en pleine implosion, la rumeur d’une guerre secrète et le vertige de la perte de sens. Avec cette adaptation de La Ville de Martin Crimp, la compagnie La Nuit Américaine livre un huis clos étouffant et dépouillé où l’espace conjugal sert de chambre d’écho aux violences contemporaines.
Tarifs
- tarif adhérent 6 €
- tarif réduit 6 €
- tarif abonné 6 €
- plein tarif 12 €
- pass impatience
- pass impatience pro
- pass impatience réduit
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
→ en ligne
→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
durée indicative : 1h30
Il n’y a sans doute rien de plus banal qu’un couple qui se délite. Lui, informaticien, perd son emploi et avec, le sens de sa vie. Elle, s’enlise dans ses velléités d’écriture et craint de trahir la promesse que, petite, elle s’était faite à elle-même. Alors que son mari semble se dissoudre à vue, elle fait la connaissance de Mohamed, écrivain torturé pour avoir résisté au régime de son pays. Peu à peu, entre à pas de loup ce qui vient du dehors et menace : la rumeur d’une guerre secrète. Pour l’adaptation de ce texte du dramaturge anglais Martin Crimp, la compagnie La Nuit Américaine a fait le choix d’un espace de jeu absolument nu et vide. Le choix d’un dispositif bifrontal vient renforcer la sensation d’étouffement de ce huis clos domestique. Quelque chose ne tourne pas rond. Le chaos est à l’œuvre et opère en silence. La Ville offre un parallèle éclairant entre deux visages de la violence contemporaine : au-delà des frontières, les conflits armés ; en Occident, la violence économique. La représentation déploie des êtres qui essaient de garder l’équilibre quand tout vacille autour d’eux.
Distribution
mise en scène : Yordan Goldwaser
auteur : Martin Crimp
collaboration artistique : Yann Richard
scénographie et costumes : Lucie Gautrain
lumières : Samaël Steiner
son : Pierre-Mathieu Hebert
avec : Marc Plas, Jeanne Lepers, Sofia Teillet et Madeleine Andoura