- #théâtre
Lotissement
texte de Frédéric Vossier, mise en scène de Tommy Milliot
02 > 04.06.2016
dans le cadre du Festival Impatience
Lotissement ou l’histoire d’une chronique familiale qui pourrait être banale. Dans un ensemble d’unités foncières contiguës (d’après le code d’urbanisme), inspirée d’anciens projets de cité « utopique » (dit l’histoire des territoires), cohabitent Lui, Elle et l’Autre.
Tarifs
- plein tarif 28 €
- tarif réduit 25 €
- tarif abonné 104 20 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
→ en ligne
→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
Pass Impatience : 30 € / 25 € (réduit)
durée : 1h10
Trois personnages qui sous la plume de Frédéric Vossier, cohabitent dans un lotissement entre la forêt et la plage (cf Lotissement, Quartett éditions, 2011). Lui, c’est un CRS à la retraite. Elle, sa jeune compagne qui débarque un matin pour s’installer chez lui. Et l’Autre, le fils énigmatique et voyeur du premier. Dans l’espace blanc du lotissement, l’univers clos de la maison ou le lieu intime de la chambre…, ces trois-là se côtoient en s’observant. Des scènes d’intimité, captées par des micro-caméras et projetées à l’écran sont mêlées à des citations cinématographiques injectées par l’auteur (tels Mado de Claude Sautet ou Dupont Lajoie d’Yves Boisset). Cinéma dans le théâtre de leur vie. Réel ou projection fantasmée ? Les liens qui les unissent ne sont pas ceux qu’on croit. Le texte laisse la place à différents pans de réalité. Et Tommy Milliot (metteur en scène, scénographe et créateur lumière) choisit d’en restituer l’étrangeté par la simplicité et le symbole : lignes blanches tracées au sol, abstraction totale, lumière crue des néons… et création de silhouettes hiératiques d’où naissent les mots.
Distribution
texte : Frédéric Vossier
mise en scène, scénographie, lumière : Tommy Milliot
avec : Eye Haidara, Miglen Mirtchev, Isaïe Sultan
dramaturgie et voix : Sarah Cillaire
images vidéo : Vlad Chirita
régie générale : James Groguelin
régie son et vidéo : Gaëlle Hispard
régie lumière : Baptiste Mongis
photos : Alain Fonteray