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SACRE/GOLD
25 > 30.03.2017
avec le Théâtre de la Ville, dans le cadre de SÉQUENCE DANSE PARIS
Le CENTQUATRE-PARIS jette un double coup de projecteur sur le passionnant travail du chorégraphe Emanuel Gat en présentant SACRE et GOLD, diptyque issu de la recréation de deux pièces antérieures. Composée à partir du Sacre du printemps, pièce majeure du répertoire de Gat (créée en 2004), SACRE célèbre l’alliance détonante entre Stravinsky et la salsa pour emporter le public dans un tourbillon hypnotique. Mêlant élégance rigoureuse et fulgurance fiévreuse, la pièce fait (re)jaillir Le Sacre du printemps dans toute la splendeur de sa modernité. Nouvelle version de The Goldlandbergs (pièce créée en 2013), GOLD se base sur deux œuvres majeures de Glenn Gould : ses légendaires interprétations des Variations Goldberg de Bach et The Quiet in the Land, une œuvre radiophonique à la fois documentaire et poétique. Étincelant, GOLD suscite une intense résonance entre musique et danse pour explorer en profondeur les rapports humains.
Tarifs
- plein tarif 28 €
- tarif réduit 25 €
- tarif abonné 104 20 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
→ en ligne
→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
Le CENTQUATRE-PARIS étant fermé le lundi, l'accès à la salle se fera excusivement par le 5 rue Curial, à partir de 18h.
Le restaurant Gand Central est ouvert les soirs de représentations.
Gold : 55 mn / Entracte : 20 mn / Sacre : 35 mn
durée totale : 1h50
Dans la presse
Le Sacre du Printemps est hors du commun. C’est une sorte de cascade, accompagnée par le sacrifice rituel de Stravinsky, sur une piste de danse bondée, occupée par trois femmes et deux hommes qui s’entrecroisent dans un ruban de Moebius dansant, évoluant par des passes de salsa et de swing.
Brian Seibert, New York Times
SACRE
Spectacle créé en 2004, à partir de l’inusable – et inépuisable – ballet composé par Igor Stravinsky et chorégraphié originellement par Nijinski pour les Ballets russes de Diaghilev Le Sacre du printemps a remporté un succès considérable dans le monde entier, ralliant les suffrages du public autant que ceux de la critique. Mû par l’ambitieux désir de ne jamais se figer, Emanuel Gat en propose aujourd’hui, plus de dix ans après l’avoir conçu, une version remodelée, intitulée SACRE, dans une nouvelle distribution. Si la mise en espace et l’enchaînement des mouvements ont évolué, la dynamique artistique reste la même : il s’agit de désacraliser le SACRE en faisant danser la salsa sur la musique de Stravinsky ! Un défi audacieux, relevé avec un brio étourdissant. Toujours au nombre de cinq, les danseurs – trois femmes et deux hommes – sont emportés dans un tourbillon hypnotique, dont l’élégance rigoureuse n’a d’égale que la fulgurance fiévreuse. Les couples se font et se défont, se déforment et se reforment en un mouvement perpétuel, extrêmement précis et terriblement sensuel. Maître de cérémonie iconoclaste, Emanuel Gat – qui signe chorégraphie, costumes et lumières – déploie, ici, un fascinant rite composite et, en un geste créateur d’une saisissante singularité, restitue Le Sacre du printemps dans toute la splendeur de sa modernité.
GOLD
À l’origine de GOLD, la pièce The Goldlandbergs a été créée en 2013 et n’a cessé d’évoluer depuis, dans une logique de work in progress permanent. Dotée d’un nouveau titre pour bien marquer la différence et interprétée par 5 danseurs (au lieu de 8 dans la version d’origine), elle se présente aujourd’hui sous une forme largement remaniée, en particulier au niveau de l’agencement de la lumière et du son. Il ne s’agit donc pas d’une reprise mais bien d’une recréation, qui procède d’un élan vers l’épure perceptible dès le titre, réduit à l’essentiel. Le cœur du projet n’a, quant à lui, pas changé. Il trouve toujours sa pulsation première dans la coalescence de deux partitions d’exception : les Variations Goldberg, de Jean-Sébastien Bach, telles que sublimées par Glenn Gould, et The Quiet in the Land (1977), une œuvre radiophonique à la fois documentaire et poétique conçue par le pianiste canadien décédé en 1982.
Emanuel Gat élabore une chorégraphie aussi dense et dynamique que l’est le matériau sonore dont il s’inspire, composée à la façon d’une fugue – au sens musical du terme – et sous-tendue par une observation minutieuse des rapports humains. Racontant de manière métaphorique une histoire de famille, GOLD provoque d’intenses correspondances entre le geste et la pensée, la musique et la danse, l’individu et le collectif. L’ensemble brille d’un éclat profond.
Distribution
SACRE :
musique : Igor Stravinsky, Le Sacre du Printemps
chorégraphe, créateur lumières et costumes : Emanuel Gat
interprètes : Anastasia Ivanova, Michael Lohr, François Przybylski, Sara Wilhelmsson et Ashley Wright
GOLD :
musique : Jean-Sébastien Bach, Variations Goldberg (interprétées par Glenn Gould)
chorégraphe, créateur lumières et costumes : Emanuel Gat
interprètes : Pansun Kim, Michael Lohr, Geneviève Osborne, François Przybylski et Milena Twiehaus
bande son additionnelle : The Quiet in The Land arrangée et écrite par Glenn Gould
lumières : Emanuel Gat en collaboration avec Guillaume Février
conception son : Emanuel Gat en collaboration avec Frédéric Duru