- #danse
Des gens qui dansent
(petites histoires des quantités négligeables)
05 > 06.04.2019
dans le cadre du festival SÉQUENCE DANSE PARIS
Création collective, initiée et coordonnée par Mathieu Desseigne-Ravel, Des gens qui dansent (petites histoires des quantités négligeables) réunit sur scène cinq danseurs et acrobates d’horizons divers. Dans un espace presque vide se déploient leurs corps (fr)agiles. Défiant les lois de la gravité à rebours de toute vaine virtuosité, ils révèlent au fur et à mesure leur part inaliénable d’humanité et rendent saillante la poétique du dérisoire, du malgré tout propre à la danse.
Tarifs
- plein tarif 18 €
- tarif réduit 16 €
- tarif adhérent 104 12 €
- tarif abonné 104 12 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
→ en ligne
→ 01 53 35 50 00
→ billetterie@104.fr
Infos pratiques
durée indicative : 1h15
abonnement : spectacle de la liste
→ A+ "je suis curieux"
Dans la presse
Au-delà de la verticalité virtuose, plus loin que l’éblouissant artisanat circassien, ce groupe tente de redéfinir les contours d’une acrobatie qui propulse les artistes dans la danse.
Géraldine Pigault, Sceneweb
L’idée simple de la danse comme expression d’une pensée et comme action de résistance sous-tend toute la pratique du danseur-acrobate Mathieu Desseigne-Ravel. Elle traverse avec une acuité particulière cette nouvelle tentative : « Des gens qui dansent (petites histoires des quantités négligeables), envisage la distance qui sépare le geste du mot et pose l’hypothèse du corps comme matrice de la pensée et lieu de mise en tension de nos conflits premiers » déclare t-il. Pièce de corps pour cinq acrobates masculins, il y sera question d’individus solitaires et de désir de communauté, de chair et de sueur, quelque part entre résistance et collaboration, le long de la violence qui structure l’espace humain. Ils ne se ressemblent pas mais s’assemblent tout de même : à la fois vecteurs de désirs et porteurs de souvenirs au gré d’une partition mosaïque et bâtarde. Dans un espace presque vide, structuré par une lumière tout en contrastes, se déploient leurs corps si (fr)agiles. De retour de leur petites impasses identitaires, à rebours de toute vaine virtuosité, ils révèlent au fur et à mesure leur part inaliénable d’humanité – c’est-à-dire ce qui en chacun résiste obstinément – et rendent saillante une poétique du dérisoire, du malgré tout propre à la danse.
Distribution
créé et dansé par : Nacim Battou, Clotaire Fouchereau, Julien Gros, Andres Labarca et Lucien Reynès
à l’initiative du projet : Mathieu Desseigne-Ravel
accompagnateurs : Sylvain Bouillet et Lucien Reynès
collaboration artistique : Michel Schweizer
création lumière : Pauline Guyonnet
composition sonore : Christophe Ruetsch