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Uber Life

18.01 > 27.02.2022

dans le cadre du festival Les Singulier·e·s

Livreur chez Uber : le statut symbolise un marché du travail dénué de protection sociale. Or, derrière la masse des micro-entrepreneurs, ce sont des lignes de vie qui se croisent et des regards sur les réalités sociales qui se partagent. Avec Uber Life, Tassiana Aït Tahar explore la face intime de ce travail, appareil photo et caméra au poing.

Tarifs

en accès libre

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Infos pratiques

mardi > dimanche : 14h > 19h

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Pour certains, la plateforme Uber permet à des jeunes de trouver un emploi. Pour d’autres, elle est l’incarnation d’un capitalisme débridé. Au-delà, il y a le quotidien des livreurs, les sens qu’ils trouvent à ce travail, leurs visions de la société. Autant de regards que Tassiana Aït Tahar, elle-même livreuse, déploie à travers son installation visuelle et sonore. Aux murs, un collage de screenshots et de coupures de presse lève le voile sur les coulisses du "job", entre violence et dérision. Mais c’est la "zone d’attente des courses", que l’artiste recrée à partir de ses vidéos et photographies, qui devient la caisse de résonnance de ces voix : les langues et les rires s’y délient autour d’un foot ou d’une chicha entre les chaises pliantes, les scooters et les casques, on y désamorce la "roue de la fortune" qui décidera du prix de la course. Ces visages, ce sont la revanche d’une dignité humaine sur l’éternel logo des sacs isothermes.

Tassiana Aït Tahar est diplômée de l'école Kourtrajmé.


Artistes
Aït Tahar

Tassiana Aït Tahar

Artiste en résidence

C’est en initiant des adolescents à la photographie à Metz, dont elle vient, que Tassiana Aït Tahar débute et se lance avec eux dans un projet qui la mène jusqu’à Bogota. À tout juste 23 ans, diplômée de l’école Kourtrajmé après des études d’histoire de l’art, l’artiste assume un regard engagé sur son environnement à travers une esthétique qui veut "revaloriser des minorités et des cultures urbaines". Dans ses photographies et vidéos, une proximité s’installe entre l’objectif et les jeunes gens saisis dans leur quotidien. En 2020, au Palais de Tokyo, elle ...

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