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Requiem des innocents
de Louis Calaferte
25.01.2017
Premier livre de Louis Calaferte, paru en 1952, Requiem des innocents est un récit d’apprentissage à la dure, porté par une langue particulièrement puissante. Marquée à vie par ce livre viscéral, Virginie Despentes en propose une vibrante adaptation scénique, en étroite collaboration avec Zëro, groupe de rock prospectif et abrasif. Non pas une lecture musicale mais une mise en voix, en corps et en musique, grâce à laquelle Requiem des innocents (re)jaillit sur scène avec toute sa fulgurance originelle.
Tarifs
- plein tarif 28 €
- tarif réduit 25 €
- tarif abonné 104 20 €
- tarif groupe + d'infos
billetterie :
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Infos pratiques
public : assis
Dans la presse
La plus rock’n’roll de nos écrivains favoris vient nous confier ici des extraits de ses livres de chevet en musique, en compagnie du groupe Zëro. La soirée risque de décoiffer. On y court.
Marie-Catherine Mardi, Télérama.fr
Paru en 1952, Requiem des innocents est le premier livre de Louis Calaferte, écrivain majeur auquel on doit également Septentrion et La Mécanique des femmes. Puisant dans ses (douloureux) souvenirs d’enfance, l’écrivain développe ici un récit d’apprentissage à la dure, porté par une langue drue, puissante, dont la virulence et la truculence évoquent Céline ou Cendrars. Marquée à vie par le livre, Virginie Despentes a proposé à ses amis musiciens de Zëro, groupe de rock prospectif et abrasif, de relever avec elle le défi d’une adaptation pour la scène.
« Ça ne s’invente pas, une mélopée pareille : ça remonte, de la chair à la langue » entend-on notamment dans Requiem des innocents. Et ça remonte avec force jusqu’aux oreilles et à la chair du spectateur, secoué en profondeur par la transposition scénique, électrique et organique, que Zëro et Virginie Despentes offrent de ce texte initiatique. Il ne s’agit pas d’une lecture musicale mais plus exactement d’une mise en voix, en corps et en musique des mots de Calaferte. Debout au centre de la scène, Virginie Despentes décoche ces mots percutants, de sa voix grave au débit bien ajusté. Derrière elle, dans la semi-pénombre, les trois membres de Zëro délivrent une intense et obsédante musique atmosphérique. Grâce à eux, à leur (ré)appropriation intime du texte, Requiem des innocents retentit plus vivant et vibrant que jamais.