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Waack in Paris
15.02.2025
Avec une série de battles et de DJ sets, Waack in Paris se plonge dans la flamboyance du mouvement whacking. Au programme : Punk! Whack! Pow! Retrouvez les meilleurs danseurs et les meilleures danseuses du genre.
Les Juges : Mickey (Philippines), Junkoo (Japon) et Waacker AC (Chine)
La MC : Katerin Ourda, THE host à engager pour les évènements Whacking. Mais pas que, elle switche l’énergie d’une salle entière en une fraction de seconde. Elle fait partie des stars !
Le DJ : Viktor Bukovy est un whackeur hors pair. Il fait énormément de bruit au sein de la communauté, sans mauvais jeux de mots. Pas de Viktor, pas de battle.
La Gaîté Lyrique est occupée depuis le 10 décembre 2024 par plus de 300 jeunes venus de tous horizons et sans solution d'hébergement. Le bâtiment est actuellement fermé au public et tous les événements prévus sont annulés ou déplacés dans des lieux partenaires. Consultez le dernier communiqué pour en savoir plus.
Tarifs
23,80 € tarif plein
15 € pour les danseurs et danseuses
Waack in Paris
Le collectif français Waack in Paris propose de partager et promouvoir la culture waacking avec les personnes vivant cette même passion, autant en France qu'à l'international. Le collectif organise des battles, des entraînements, des soirées, et tend à s'élargir en participant à des festivals et d'autres événements. Né en 2022 à la Gaîté Lyrique, Waack in Paris a depuis fédéré les plus grands waackers internationaux en valorisant les valeurs d'expression individuelle, de communauté et d'inclusivité.
Pour la petite histoire... du Punking au Whacking
Né dans les clubs LGBTQI+ afro et latino de Los Angeles dans les années 1970, le whacking est une danse de revendication et d’expression qui puise son inspiration dans le glamour hollywoodien. Mélange d’attitudes, de poses et de mouvements de bras dynamiques, il est souvent confondu avec le voguing, qui s’inspire davantage des codes de la mode new-yorkaise.
À ses débuts, cette danse était appelée punking, qui vient de punk, un terme alors péjoratif utilisé pour désigner les hommes gays. Ses pratiquants se sont réapproprié ce mot pour en faire un symbole de fierté et d’affirmation de soi. Le punking mettait en avant un jeu d’attitudes théâtrales, inspiré du cinéma et des icônes de l’âge d’or d’Hollywood. Avec le temps, les mouvements sont devenus plus rapides et plus techniques, notamment au niveau des bras, donnant naissance au whacking, un style plus explosif et expressif (à partir de l'onomatopée "whack" symbolisant une gifle dans les comics Batman).
Ce style de danse prend de l'ampleur et atteint par la suite des hommes hétérosexuels, notamment dans l'émission Soul Train. La culture gay se réapproprie à nouveau le mot, l'orthographiant "waacking". Avec l'arrivée du hip-hop, le waacking devient plus funk. On le danse sur toutes sortes de musiques, bien qu'historiquement le disco soit privilégié. Dans les années 1980 et 1990, avec la crise du SIDA, la plupart des danseurs iconiques de l'époque meurent et le waacking disparaît presque. Longtemps resté dans l’ombre, il renaît dans les années 2000.