- #théâtre
- #littérature
- #arts visuels
si l'orage nous entend
Projet en tournée - Création 2022
Combien sommes-nous, en nous ? Et pourquoi faudrait-il lutter pour la faire taire, cette multiplicité ? À rebours du culte de la personnalité monolithique que la société nous invite à embrasser pour nous "affirmer", Jean-François Spricigo préfère célébrer les tensions contradictoires et les voix qui nous habitent. Après tout, sommes-nous aussi séparés du monde qui nous entoure, que la modernité nous l’a laissé croire ? Le cabinet psychanalytique dans lequel l’action se déroule ne tarde pas à se charger, à mesure que l’homme, incarné par le metteur en scène, convoque ceux sans qui il aurait été autre : Sœur Emmanuelle, le bûcheron philosophe Lorenzo Pellegrini, l’incandescent Marcel Moreau, Henri David Thoreau ou le chien Hiko. Bercés par les voix d’Anna Mouglalis, Jacques Bonnaffé et Philippe Grimbert, doucement enveloppés par le chant de Philippe Jaroussky, si l’orage nous entend sonne comme une ode à nos pluralités.
Générique
conception, mise en scène, photographies : Jean-François Spricigo
interprétation : Jean-François Spricigo et Fabrice Naud
musique : Philippe Jaroussky* (contreténor), Bruno Helstroffer (théorbe), Alban Sautour (direction artistique musique)
voix : Anna Mouglalis, Jacques Bonnaffé, Philippe Grimbert, Edwige Baily
textes : Marcel Moreau, Henry David Thoreau, Jean-François Spricigo
création sonore : Fabrice Naud
création lumière et scénographie : Pierre Colomer
conception vidéo et animation : Baptiste Druot
CGI : Nicolas Crombez
*Philippe Jarrousky apparaît avec l'aimable autorisation de Erato/Warner Classics
Productions et soutiens
Production et diffusion : CENTQUATRE-PARIS
"TAKE ON ME"
(Paroles et musique de Magne Furuholmen, MortenHarket, Pal Waaktaar)
© Sony/ATV Music Publishing UK Limited
Avec l’aimable autorisation de Sony Music Publishing France
Tous droits réservés
Visuels et photographies © Jean-François Spricigo
Dans la presse
Signataire d’une œuvre plastique pleine de brume et d’énigme, de clichés en noir et blanc où les contours des motifs et des figures représentés paraissent troubles, floutés, Jean-François Spricigo propulse dans des mondes insaisissables entre ombre et lumière qui se pénètrent et s’explorent dans l’abandon de toute forme d’appréhension.
Christophe Candoni, Sceneweb